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L'histoire de Yoichi

Un Tengu nommé « Yoichi » vit dans une petite rue latérale appelée « Ibis Lane » à Hanamizaka. Elle y loue un magasin de spiritueux et mène une vie de loisirs.

Il est préférable de l'appeler « oisiveté », mais « désordonnée » serait peut-être une description plus exacte.

La théorie veut que les bons buveurs aient tendance à connaître le vin, et les démons aussi.
Mais sans honte, le goût de Yoichi est extrêmement mauvais en matière d'alcool et aucun sens des affaires. Le pire, c'est que pendant sa vie de reclus, elle n'a jamais abandonné ses mauvaises habitudes de Tengu - qu'elle s'assoie sur son cul dans un tas de monstres après avoir bu et cause des problèmes, kidnappe un jeune homme ou une jeunne fille de la race des mortels qui paradent et causant des ravages dans les festivals toute la nuit, ou entre dans une pièce de théâtre sans regarder l'ambiance, improvise consciemment en Tengu et met à bas le rôle principal en trois coups de poings et deux coups de piids... la liste est encore plus longue.
Si sa ancienneté n'était pas si élevée parmi des monstres et avait de nombreux contacts dans le monde, je crains que ce type ait été repoussé par un héros au pied d'une montagne.
Mais elle était bien respectée à Ibis Lane, tant par les démons que par les mortels, et le seigneur actuel du Grand Pouvoir a vu qu'elle n'avait jamais causé de problèmes majeurs, il ne lui a donc pas imposé de sanctions importantes.

Bien qu'arrogant et peu soigné de nature, mais en tant qu'un grand monstre qui est bien différent que les mortels (elle se nomme elle-même), Yoichi n'est pas avare des choses en dehors de son corps. Dès qu'elle a de l'argent, elle l'échange contre de l'alcool, ou bien elle achète un roman à la Chambre Yae et souvent le jette par la fenêtre après l'avoir feuilleté. Donc, la maison de ce type est souvent une scène sauvage.

Pour dire les choses simplement, ce type n'avait aucune possession mortelle qui valait la peine d'être gardée... la seule chose qui pouvait être mentionnée comme une « exception » était probablement l'éventail en papier doré qui était toujours collé à sa taille.

Les grands Tengu étaient à l'origine des monstres qui parcouraient de nombreux mondes, et il n'était pas surprenant qu'ils embellissent toujours leur corps avec des trophées qui avaient des histoires différentes, et cet éventail en papier n'était pas différent.
Un soir de lune, ivre, Yoichi s'en était ouvertement vanté auprès de moi...

On dit que c'était l'un des nombreux mondes qu'elle a traversés. À l'époque, elle avait pris la forme d'un jeune archer fier, au service d'un général tout aussi fier. Sous le commandement du général, elle, ou plutôt « il », avait fièrement utilisé un puissant arc et des flèches pour abattre d'innombrables adversaires. Il était tombé à son arc des guerriers mortels avec de gros ventres, des chats civettes sous la forme de ninjas rusés, et même de gros mangeurs d'hommes qui n'ont pas fait le poids face aux flèches de Yoichi.

« Haha ! Quel général célèbre, quel général célèbre ! Tu es comme un grand Tengu, avec ton regard foudroyant ! »
À cet âge, le général arrogant aimait toujours se moucher dans sa barbe et rire comme ça, ce qui était vraiment impoli.
Jour après jour Yoichi a accompli de nombreux exploits pour le général, tuant de nombreux monstres et mortels malchanceux. Il n'est pas nécessaire de dire combien de ses actes étaient vrais ou faux, et combien d'entre eux n'étaient que des fanfaronnades de sa part. Mais ce qui a vraiment rendu Yoichi célèbre, c'était sa dernière bataille de ce siècle d'outre-monde.

Dans cette bataille hydro, le général et les rebelles ont fait une bataille sanglante en bravant la tempête dans un détroit. Huit millions plus huit millions de monstres étaient déployés des deux côtés, des dizaines de millions de guerriers mortels. Sans parler des têtes d'hommes, les grands navires coulés dans la mêlée étaient au nombre de huit cent mille - une telle statistique étonnante, calculée à l'aide de moi après Yoichi être allongée par la fenêtre et avoir vomi un ventre plein de soupe jaune.

Comme dans d'innombrables histoires de mêlées sans issue entre deux armées, les généraux puants soufflaient encore dans leur moustache et tenaient amèrement le coup tandis que les héros et héroïnes coupaient d'innombrables têtes comme de l'herbe et teignaient la mer d'un rouge vif, refusant naturellement de se retirer et de rentrer chez eux pour passer une bonne nuit de sommeil.

Finalement, par une nuit froide et au clair de lune, un petit bateau dérive lentement hors de la ligne ennemie. Il portait une silhouette, flottant et se balançant comme un reflet dans l'eau. À côté de la figure se trouvait une hampe de drapeau brillante, au sommet de laquelle était porté un éventail en papier, brillant d'or au clair de lune.

« Waouh, waouh,... Je suis en colère, je suis en colère ! Une telle provocation est insupportable ! »
Le général a rétréci ses yeux, et a vu l'éventail d'or de loin, il s'est mis immédiatement en colère.

Yoichi ne comprenait pas pourquoi la fierté du général était si fragile, et ne prenait pas la peine de compatir à la dignité bon marché des mortels. Pour l'instant, elle, non, « il » fixait la silhouette oscillante du bateau avec les yeux aiguisés du grand Tengu.

« Il » a vu que c'était une femme, une femme qui était complètement différente que Yoichi.

Quelques instants plus tard, une flèche volante a traversé la lune et déchiré le ciel nocturne.

« Haha, ouais ! »
L'acclamation du général a été rapidement noyé par celles de la foule.

« Si ces deux oncles apprennent ce qu'ils ont perdu, j'ai peur qu'ils soient tellement en colère que leurs foies et leurs rates exploseront ! ».
Yoichi souriait triomphalement avec un air suffisant et ivre. L'expression de l'excitation du grand Tengu était visible et ennuyeuse à souhait.

Il s'avère qu'au même moment que la flèche volant, Yoichi avait déjà déployé ses immenses ailes et traversé le détroit, et lorsqu'il est passé devant le bateau, il a pris l'éventail doré et la beauté effrayée qui le tenait. Puis il a profité d'anémo pour renverser le général maudit en bas, et s'est envolé du champ de bataille par ses propres moyens.
Une grande pièce de théâtre d'un Tengu qui vole une beauté.
C'est juste dommage que...
« Comme vous le savez, c'est une femme à Chat, elle m'a bien gratté pendant tout le trajet... »
Yoichi a craché sa langue et a soupiré d'exaspération.

« Au fait, le vivaneau est bon cette saison, alors emballez-en et prenez-en au passage. »
« Quoi, pour que le grand Tengu sans poils puisse être gentil ? »
« Je parle de la salope ! »
Voyant le regard menaçant du grand Tengu ivre, je me suis empressé d'envelopper les restes de vivaneau dans mes bras et de prendre congé en toute hâte.